LE CHAT DE RACE SUBLIMé SUR LE PODIUM

Célébrer la majestuosité du chat de race et faire découvrir au public ses plus impressionnants et plus rares spécimens. C’est ce qui fait l’originalité de «Signatures félines», la première exposition internationale féline du Maroc, visible jusqu’au 2 novembre au Zéphyr Mazagan à El Jadida.

– L’Economiste: Comment a été créé le Club Félin du Maroc?

– Laurence Henkinet: Nous avons créé ce club pour pallier le besoin d’une structure au Maroc capable de produire des pedigrees qui soient reconnus à l’international. Nous voulions également pouvoir organiser des évènements de haut calibre dans ce domaine, afin de pouvoir attirer des professionnels de l’élevage étrangers au Maroc, mais, également, de simples amateurs qui ont été fascinés par l’innocence et la douceur de cet animal à travers les réseaux sociaux.

– La culture féline est-elle développée au Maroc? Quel rapport les Marocains entretiennent-ils avec le chat?

– La culture féline commence à se développer au Maroc. Cependant, elle manque d’expertise et de spécialisation. Les Marocains aiment les chats et les affectionnent tout particulièrement, au point qu’on peut qualifier cette relation de véritable tradition séculaire. Mais il leur reste encore beaucoup à apprendre sur cet animal, comme par exemple pouvoir détecter les symptômes de ses maladies les plus courantes. La culture féline marocaine doit s’étoffer et se diversifier davantage.

– Quels chats de race les Marocains affectionnent-ils le plus?

– La race préférée des Marocains doit certainement être le Scottish, car c’est le premier chat avec pedigree débarqué sur le territoire. Le public l’affectionne avant tout pour son calme et sa mignonnerie.

– Une loi a récemment été votée pour interdire de les nourrir sous peine d’amendes. Que pensez-vous de cette mesure?

– Cette loi est à mon sens cruelle et incompréhensible. Elle doit certainement avoir été inspirée de lois adaptées dans d’autres pays étrangers.

Cette mesure aurait été prise à la base afin d’éviter la prolifération des maladies chez les chats. Mais, en réalité, elle revient à condamner littéralement ces animaux à mourir de faim, alors qu’il aurait tout simplement suffit de les vacciner et les stériliser.o

Propos recueillis par Karim AGOUMI

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2025-10-30T18:38:35Z